Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
search
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu
  • Louis et Zélie montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu

Saints Louis et Zélie Martin

232,35 €

Seul couple canonisé ! Venez découvrir ce Saint couple.
Exposition de 13 affiches

 

Support : 0,50 x 0,70 m (EXPO PAPIER)
lot-series : EXPO 13 affiches
Quantité
Disponible

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 1

Saints Louis et Zélie Martin, le premier couple canonisé.

« Le bon Dieu m’a donné un père et une mère plus dignes du Ciel que de la Terre ».

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (LT 261 )

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 2

Zélie ( 1 8 3 1 – 1 8 7 7 )

« Je veux devenir une sainte, ce ne sera pas facile, il y a bien à bûcher et le bois est dur comme une pierre. Il eût mieux valu m’y prendre plus tôt, pendant que c’était moins difficile, mais enfin ‘mieux vaux tard que jamais’. »

Zélie, le 1er novembre 1873

Marie-Zélie Guérin naît à Gandelain, dans l’Orne, le 23 décembre 1831.

Fille de gendarme, elle fait preuve d’un tempérament vif empreint cependant de mélancolie et de susceptibilité. La vie religieuse l’attire ; elle aimerait se dévouer au service des malades et des pauvres. Or, quand elle demande son admission chez les Filles de la Charité d’Alençon, la supérieure lui rétorque sans l’ombre d’un doute que ce ne sont pas les desseins de Dieu.

La jeune fille présente alors la requête suivante au Bon Dieu : « J’entrerai dans l’état du mariage pour accomplir votre Volonté sainte. Alors je vous en prie, donnez-moi beaucoup d’enfants et qu’ils vous soient tous consacrés. » Zélie qui est très jolie et talentueuse apprend à confectionner les fameuses dentelles d’Alençon. Elle n’a que 22 ans quand elle ouvre sa propre boutique et livre ses ouvrages jusqu’à Paris pour répondre à la demande.

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 /AFFICHE 3

Louis ( 1 8 2 3 – 1 8 9 4 )

« Oui, j’ai un but et mon but c’est d’aimer Dieu de tout mon cœur. »

Louis, le 21 mai 1889

Louis Martin naît à Bordeaux le 22 août 1823.

Fils d’un officier profondément croyant, il aime la nature et la littérature.

À l’âge de 22 ans, son amour extraordinaire pour Dieu l’avait amené lui aussi à pousser

la porte d’un monastère. Ce n’est qu’en raison de ses carences en latin qu’il n’est pas admis chez les chanoines de saint Augustin au Grand Saint-Bernard.

Il mène alors une vie presque monacale dans son magasin d’horlogerie et de bijouterie à Alençon, qu’il ouvre en 1850, rue du Pont Neuf. Il est tellement comblé par sa vie intérieure qu’il n’a jamais pensé à se marier jusqu’à ce qu’intervienne la Providence.

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 4 

La rencontre et le mariage

« C’est celui-là que J’ai préparé pour toi. »

En 1858, Zélie croise à Alençon sur un pont, aujourd’hui le pont de Sarthe, un jeune homme dont la noblesse des traits la frappe. Zélie perçoit intérieurement une voix: « C’est celui-là que

J’ai préparé pour toi. » Cet étranger c’est Louis Martin. Ils font connaissance. Trois mois plus tard leurs dispositions de cœur sont telles que le 13 juillet 1858 à minuit en l’église Notre-Dame d’Alençon – devenue basilique en 2009 –, ils peuvent échanger leur consentement devant Dieu. Louis et Zélie passent ainsi les 19 ans de leur vie conjugale à Alençon.

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 5

Les enfants

« J’aime les enfants à la folie, j’étais née pour en avoir. »

Zélie, le 15 décembre 1872

Bien que tous deux aient toujours aspiré à la vie religieuse, ils parviennent avec l’aide de leur confesseur à une profonde compréhension du mariage chrétien. Ils vont pouvoir désormais exprimer leur abandon à Dieu en Lui donnant des enfants. Zélie était naturellement portée à se consumer totalement dans sa condition maternelle si bien qu’elle écrira plus tard : « Quand nous avons eu nos enfants,... nous ne vivions plus que pour eux, c’était tout notre bonheur… aussi je désirais en avoir beaucoup afin de les élever pour le Ciel.» De 1860 à 1873, elle eut la joie d’avoir neuf grossesses et aussi la douleur de voir quatre de « ses petits anges » mourir dans ses bras.

Ce fut l’occasion pour elle de s’unir de plus en plus profondément à la Volonté de Dieu, de tout recevoir sans douter le moins du monde de Sa Bonté et sans ne rien désirer d’autre que de conduire à Dieu ses enfants chéris. « Quatre (de mes enfants) sont déjà placés, et les autres, oui les autres iront aussi dans ce royaume céleste, chargés de plus de mérites, puisqu’ils auront plus longtemps combattu. » Au décès d’Hélène, âgée de 5 ans, la maman écrit dans une lettre : « Quand Louis est rentré et qu’il a vu sa pauvre petite fille morte, il s’est mis à sangloter en s’écriant : ‘ma petite Hélène, ma petite Hélène!’ Puis nous l’avons offerte ensemble au Bon Dieu. »

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 6

Les enfants

« Mes parents m’ont toujours semblé des saints. Nous étions remplies de respect et d’admiration à leur égard. Je me demandais parfois s’il pouvait y en avoir de semblables sur la terre. Autour de moi, je ne voyais point cela. »

Mère Agnès de Jésus (Pauline), au procès de béatification

Marie-Louise (22 février 1860 - 19 janvier 1940) – sœur Marie du Sacré-Cœur, carmélite à Lisieux.

Marie-Pauline (7 septembre 1861 - 28 juillet 1951) – mère Agnès de Jésus, carmélite à Lisieux.

Marie-Léonie (3 juin 1863 - 16 juin 1941) – sœur Françoise Thérèse, visitandine à Caen.

Marie-Hélène (13 octobre 1864 - 2 février 1870)

Marie-Joseph (20 septembre 1866 - 14 février 1867)

Marie-Joseph-Jean-Baptiste (19 décembre 1867 - 24 septembre 1868)

Marie-Céline (28 avril 1869 - 25 février 1959) – sœur Geneviève de la Sainte-Face, carmélite à Lisieux.

Marie-Mélanie-Thérèse (16 août 1870 - 8 octobre 1870)

Marie-Françoise-Thérèse, (2 janvier 1873 - 30 septembre 1897) – sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, carmélite à Lisieux, canonisée en 1925.

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 /AFFICHE 7

La vie ordinaire

A l e n ç o n , u n p e t i t N a z a r e t h

Déclaration sur les vertus de Louis et de Zélie lors du procès de béatification, le 13 octobre 1987

« Nous avons devant nous un couple, et une famille, qui ont vécu et agi en pleine consonance avec l’Évangile, préoccupés seulement de vivre à chaque instant de la journée le plan préparé par Dieu pour eux. En interrogeant et en écoutant Sa voix, ils n’ont rien fait d’autre que de se perfectionner.

Louis et Zélie Martin ne sont pas protagonistes de gestes éclatants ou d’une densité apostolique particulière, mais ils ont vécu la vie quotidienne de toute famille, illuminés toujours par le divin et le surnaturel. »

 

Alençon, on pourrait dire qu’il ne s’est rien passé d’extraordinaire, mais en réalité Louis et Zélie ont vécu leur vie ordinaire de manière extraordinaire, remplie d’amour, tout comme la Sainte Famille à Nazareth. Leurs journées étaient simples. Elles étaient rythmées par la prière, le travail, les enfants, la charité envers les pauvres…

Dans toutes ses épreuves, Zélie reçoit l’appui de son mari. Elle abat le travail de trois personnes et sait relever les défis de la vie quotidienne avec intelligence et calme en y ajoutant une fine pointe d’humour. Louis apporte un solide soutien à son épouse, déjà professionnellement en l’aidant à la confection de dentelles, un métier fatigant. La vie chez les Martin est régie par les liens d’affection et de parfaite union d’âme des époux. Cela se vérifie dans les lettres qu’ils s’adressent l’un à l’autre : « Je t’embrasse de tout mon cœur, je suis si heureuse aujourd’hui, à la pensée de te revoir que je ne pus travailler. Ta femme qui t’aime plus que sa vie. »

« Chère amie, le temps me paraît long, il me tarde d’être auprès de toi. Inutile de te dire que ta lettre m’a fait grand plaisir, sauf d’y voir que tu te fatiguais beaucoup trop. Ton mari et vrai ami, qui t’aime pour la vie.  

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 8

Dieu premier  servi

« Le Ciel vers lequel tendaient toutes leurs actions et leurs désirs »

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (LT 226)

 

Dieu a la première place. Louis et Zélie ont l’habitude de commencer leur journée par la sainte Messe à 5 h 30. Les voisins qui entendent la clé tourner dans la serrure de la porte, se disent alors:

« Ce sont les saints époux Martin qui se rendent à l’église. Nous avons encore le temps de dormir! »

Le soir, on prie ensemble devant la statue de la Sainte Vierge, on lit des livres pieux, on converse sur les sujets du jour selon le calendrier liturgique, on s’entretient de thèmes spirituels, tout cela avec bonne humeur. Cet effort intensif de vie chrétienne au sein de la famille n’empêche pourtant pas les parents de se retirer de temps à autre, séparément, dans un couvent, pour y être seul avec Dieu.

Louis, le père, figure le roc, le patriarche dans la famille mais aussi la bonté en personne. « C’est un saint homme que mon mari ... » déclare Zélie pleine de reconnaissance, « j’en désire un pareil à toutes les femmes. » Sa piété est sans compromis et sans respect humain. Il mène une vie vraiment ascétique, fruit de sa ferveur eucharistique et de sa dévotion pour la Passion du Seigneur : « Quand on reçoit le Bon Dieu souvent, ne doit-on pas s’ingénier à se mortifier ?

 

 

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 9

La passion de Zélie

« Le mieux est de remettre toutes choses entre les Mains du Bon Dieu et d’attendre les événements dans le calme et l’abandon à Sa volonté. C’est ce que je vais m’efforcer de faire. »

Zélie, le 28 février 1869

 

Déjà en 1864 se manifestent chez cette jeune maman de 32 ans les premiers symptômes d’une grave maladie qui va l’emporter. En décembre 1876 tombe le diagnostic qui ébranle tout le monde : c’est un cancer inopérable. La famille est sous le choc. Zélie reçoit la nouvelle avec courage

et prend la résolution : « Je veux tirer profit de ce temps. »

Elle accomplit ses tâches avec une volonté de fer et cherche à garder son entrain malgré les douleurs qui ne font qu’augmenter. Par amour pour ses proches, elle espère avec retenue pouvoir guérir :

« Si le Bon Dieu veut me guérir, je serai très contente, car au fond, je désire vivre ; il m’en coûte de quitter mon mari et mes enfants. Mais d’autre part, je me dis : si je ne guéris pas, c’est qu’il leur sera peut-être plus utile que je m’en aille. » Elle se prépare quand même aux adieux et s’offre tout particulièrement pour la troisième de ses filles, Léonie, qui a un caractère difficile : « S’il ne fallait que le sacrifice de ma vie pour que Léonie devienne une sainte, je le ferais de bon cœur. »

Dans la nuit du 28 août 1877, après être passée par de grandes souffrances, Zélie rend l’âme, dans la paix, aux côtés de son cher Louis.

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 10 

À Lisieux -Vocation religieuse des filles Martin

En 1888, Louis Martin offrit à la cathédrale Saint- Pierre de Lisieux 10 francs pour la construction d’un nouvel autel majeur. Une telle générosité parut excessive même à son beau-frère qui pourtant avait très bon cœur. Il avait eu vent de cette donation malgré la plus grande discrétion qui l’entourait et en exprima son mécontentement. La petite Thérèse prit la défense de son père : « Après nous avoir toutes données au Bon Dieu, il est bien naturel qu’il offre un autel pour nous immoler et s’immoler lui-même. »

Pour Louis, après 19 ans de bonheur conjugal, un monde s’écroule. Il déménage à Lisieux et se consacre entièrement à l’éducation de ses filles, secondé par l’aînée, Marie qui a déjà 17 ans.

Dans les années qui suivirent, Louis eut le privilège de recueillir les merveilleux fruits spirituels, issus de son offrande et celle de sa femme, à savoir les vocations religieuses de leurs filles les unes après les autres. Marie et Pauline sont les premières à entrer au Carmel de Lisieux.

Il est surtout durement marqué par le départ de Thérèse, sa « petite reine » qui n’a que 15 ans:

« Dieu seul peut exiger un tel sacrifice...ne me plaignez pas, car mon cœur surabonde de joie. »

Même Léonie entre à la Visitation. Quand sa cinquième fille, Céline, lui fait part elle aussi de son désir de devenir Carmélite, il s’exclame:

« Allons ensemble devant le Saint Sacrement remercier le Seigneur des grâces qu’Il accorde à notre famille… Oui le Bon Dieu me fait un grand honneur en me demandant tous mes enfants. Si je possédais quelque chose de mieux, je m’empresserais de le Lui offrir. »

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 11

La passion de Louis

Louis avait confié à ses filles que pour toutes les grâces et les bienfaits reçus, il avait fait un jour la prière suivante : « Mon Dieu, c’en est trop ! Oui, je suis trop heureux, il n’est pas possible d’aller au ciel comme cela, je veux souffrir quelque chose pour vous ! Et je me suis offert... » Thérèse évoqua dans ses souvenirs : « Le mot ‘victime’ expira sur ses lèvres, il n’osa pas le prononcer devant nous mais nous avions compris. »

Avant de réaliser son vœu d’entrer au couvent, Céline soigna son père jusqu’à ses derniers jours. En effet après plusieurs attaques cérébrales consécutives, Louis commence à vivre un vrai chemin de croix.

Son mental ne fait que s’obscurcir et il tombe de plus en plus souvent dans des états imprévisibles de confusion, voire de folie. On est contraint d’interner le patient dans un asile psychiatrique pendant trois ans. Ses filles en sont comme anéanties mais comprennent que ces tourments qu’elles endurent ensemble « sont de nature à nous rendre des saintes. »

Louis lui-même avait un jour exprimé son point de vue sur ce genre de maladie. Un destin aussi avilissant

– dit-il – « C’est la plus grande épreuve qu’un homme puisse subir ! » Il passe à présent par des phases de lucidité mentale qui lui donnent la possibilité de ‘‘goûter’’ à « l’amertume et l’humiliation de ce calice » comme l’appelle Thérèse et de s’offrir en toute liberté à Dieu.

Louis vivra encore deux ans, assis sur un fauteuil roulant, avant de rejoindre son épouse Zélie, le 29 juillet 1894, à l’âge de 71 ans.

Du Carmel, ses filles lui rendirent cet hommage :

« Ô toi le meilleur des pères, qui donnes à Dieu sans compter tout l’espoir de ta vieillesse … Nous te glorifierons comme tu mérites d’être glorifié, en devenant des saintes ! »

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 12

Dans l’assemblée des saints

« Cette année, j’irai encore trouver la Sainte Vierge de grand matin, je veux être la première arrivée ; je lui donnerai mon cierge comme d’habitude, mais je ne lui demanderai plus de petites filles ; je la prierai seulement que celles qu’Elle m’a données soient toutes des saintes et que moi, je les suive de près, mais il faut qu’elles soient bien meilleures que moi. »

Zélie, le 5 décembre 1875

Le 30 septembre 1897, Thérèse leur dernière fille meurt de la tuberculose.

L’année suivante le livre de ses souvenirs paraît sous le titre d’Histoire d’une âme. Il conquiert le monde et fait connaître cette petite Carmélite qui a aimé Jésus jusqu’à « mourir d’amour ». Elle sera canonisée le 17 mai 1925 et proclamée Docteur de l’Église, le 19 octobre 1997. Grâce à ses écrits, Thérèse révèle la sainteté de ses parents. Leur procès de béatification est introduit en 1957.

Après que les causes des deux conjoints aient été réunies en une seule en 1971, ils sont béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux et canonisés le 18 octobre 2015 à Rome. Le procès de béatification de leur troisième fille Léonie, pour qui Zélie offrit sa vie, a aussi été ouvert le 2 juillet 2015 à Caen.

L’Église est très reconnaissante envers Louis et Zélie, vrai maîtres et modèles de sainteté pour leurs enfants, et spécialement pour Thérèse, comme l’a affirmé le Père Hans Urs von Balthasar: « Thérèse réalise dans le surnaturel seulement ce qu’elle a, d’une certaine façon, vécu dans le naturel. Et personne n’a peut-être expérimenté de manière plus intime et plus débordante l’amour d’un père et d’une mère; aussi son image de Dieu est marquée par l’amour filial. En dernière analyse, c’est à Louis et Zélie Martin que nous devons la doctrine de la petite voie, de l’enfance spirituelle, parce que ce sont eux qui ont rendu vivant et palpitant dans le cœur de Thérèse de l’Enfant-Jésus le Dieu qui est plus qu’un père et une mère. »

EXPOSITION SAINTS LOUIS ET ZELIE MARTIN, CANONISES LE 18 OCTOBRE 2015 / AFFICHE 13

Prier avec saints Louis et Zélie

Louis et Zélie nous montrent l’importance de la prière et de l’union à Dieu.

Avec l’aide de la Sainte Vierge. Dieu était le premier servi, c’est à dire qu’ils consacraient du temps à Dieu par la prière personnelle mais aussi en couple et en famille. Ainsi leurs enfants ont appris à prier avec eux. Un jour, Louis écrivait : « Oui, j’ai un but et mon but c’est d’aimer Dieu de tout mon cœur ».

Demandons à ce saint couple qu’à son exemple nous puissions prendre du temps pour la prière afin d’être rendus capable d’aimer Dieu.

Sanctuaire d’Alençon

Le sanctuaire des saints époux Martin se situe dans la ville d’Alençon où ils se sont rencontrés, se sont mariés et ont vécu jusqu’au décès de Zélie. On peut dire qu’il est le « Nazareth » de la famille Martin, lieu de la sainteté vécue en famille. La canonisation de Louis et Zélie Martin, fait de ce sanctuaire un lieu de référence pour les couples et les familles du monde entier.

Sur les traces de Louis et Zélie, le sanctuaire d’Alençon organise des récollections pour les couples, les familles ainsi que pour les personnes veuves et retraitées.

Saints Louis et Zélie Martin,

Après avoir eu le désir de la vie religieuse,

vous avez entendu l’appel du Seigneur à la vocation au mariage,

 Vous qui êtes les « parents sans égaux »

dont parle votre fille sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus,

heureux parents de Léonie, la servante de Dieu sœur Françoise-Thérèse, de Marie,

Pauline et Céline, transplantées sur la montagne du Carmel,

et de quatre autres enfants ravis à votre affection dans leur jeune âge :

Hélène, Joseph, Jean-Baptiste et Mélanie Thérèse.

Vous avez rendu toute gloire à Dieu par votre travail humble et patient,

votre engagement auprès des plus démunis,

votre vie de famille où régnait le bonheur d’aimer et de se savoir aimé,

Vous avez vécu concrètement votre vie quotidienne à travers les joies et les peines de votre existence,

Vous nous aimez comme vos propres enfants,

avec votre cœur de père et votre cœur de mère parce que vous êtes les amis de Dieu,

Entendez notre prière et notre demande (nommer la demande…)

et intercédez en notre faveur auprès de Dieu le Père,

par Jésus-Christ notre Seigneur, dans la grâce de l’Esprit Saint.

Amen.

Réciter un « Notre Père », un « Je vous salue Marie », un « Gloire au Père ».

Louis et Zélie Martin, priez pour nous.

 

EX15-0005

Fiche technique

Nombre d'affiches par exposition
14
Hauteur
100
Largeur
70

Vous aimerez aussi

Commentaires (0)
Aucun avis n'a été publié pour le moment.