Poster Sainte Joséphine Bakhita
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Sainte Joséphine Bakhita

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TTC

Sainte Joséphine Bakhita
Poster tous supports, tous formats

Support : PAPIER 40x60cm
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Joséphine Bakhita, née en 1869 au Soudan, province du Darfour, à Olgossa, à l'ouest de Nyala,dans la tribu nubienne des Dadjo et morte le 8 février 1947 à Schio en Italie, est une ancienne esclave devenue religieuse canossienne et canonisée en l'an 2000 par le pape Jean-Paul II.

Issue d'une famille composée de quatre sœurs et de trois frères, elle n'a que cinq ans lorsque sa sœur Kishmet est enlevée sous ses yeux par des trafiquants d'esclaves en 1874. À son tour, alors qu'elle avait près de 9 ans, elle est la victime de négriers musulmans qui la vendent et la revendent plusieurs fois, sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum, en lui infligeant de mauvais traitements. Le traumatisme est si grand qu'elle en oubliera son premier nom. C'est ainsi qu'on lui donne le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.

Elle appartient quelques années à un général turc qui lui fait subir de cruelles scarifications (tatouages), bien avant de décider de vendre tous ses esclaves, au début de la guerre des mahdistes. Bakhita est alors acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani, en 1883. Celui-ci lui donne le second prénom de Joséphine

Bakhita a 14 ans et sa vie change alors radicalement : « Le nouveau maître était assez bon et il se prit d'affection pour moi. Je n'eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, j'hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité ».
Arrivée en Italie
En 1885, le consul Legnani doit quitter le Soudan à cause de la révolution mahdiste et Bakhita lui demande de l'emmener. Il finit par accepter, et ils s'embarquent, à Suakin, avec une famille amie, les Michieli. Arrivés à Gênes, Madame Maria Turina Michieli demande à garder Bakhita à son service. Elle arrive ainsi à Zianigo (it), près de Mirano, dans la province de Venise.

Madame Michieli ayant eu une petite fille, Mimmina, elle en confie la garde à Bakhita qui s'en occupe avec beaucoup de tendresse. C'est ensemble qu'elles retournent au Soudan, à Suakin, pour tenir un hôtel, avant de revenir à nouveau en Italie.

Là, Madame Michieli confie pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l'institut des Catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes. Et là, quand Madame Michieli veut la reprendre pour la ramener chez elle, elle demande à rester chez les religieuses, malgré sa tristesse de quitter Mimmina, ce qui est accepté avec difficulté. Madame Michieli, refusant de se séparer de Bakhita, elle tente de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l'Institut. L'affaire va jusqu'à un procès. Néanmoins, le 29 novembre 1889, le procureur déclare Bakhita libre de choisir là où elle veut rester puisque l'esclavage n'existe pas en Italie.

« Les Sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle, et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était. Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même : qui donc est le maître de ces belles choses ? Et j'éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages ».

Le 9 janvier 1890, elle est baptisée par le cardinal-archevêque de Venise, Monseigneur Domenico Agostini, et reçoit la Confirmation. Elle aimait à baiser les fonts baptismaux en disant : « Ici, je suis devenue fille de Dieu ».
Trois ans après, elle demanda à devenir religieuse, à 24 ans. La Sœur Supérieure, Anna Previtali, lui dit : « Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur ». Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l'institut de catéchuménat de Venise.

C'est le 8 décembre 1896, à Vérone, qu'elle prononce ses premiers vœux. En 1902, elle est transférée à Schio, province de Vicence dans le Nord-Est de l'Italie où, pendant plus de cinquante ans, elle s'occupe de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie. En 1927, elle prononce ses vœux perpétuels. Les religieuses la désigne Mère. Mère Aimée de tous, on lui donne le surnom de Petite Mère Noire (Madre Moretta). Elle disait : «Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. ».

En 1910, elle écrivit son histoire à la demande de sa Supérieure, sœur Margherita Bonotto.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville de Schio est menacée de bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle répond : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? ».

Elle souffrit une longue et douloureuse maladie, et une pénible agonie où elle revivait les jours de son esclavage en murmurant : « Lâchez mes chaînes, elles me font mal », et elle s'éteint à Schio le 8 février 1947 en invoquant : « Notre Dame ! Notre Dame ! ».

Immédiatement, les gens accourent sur sa tombe.

Actuellement une fresque de l'abside de la cathédrale d'El-Obeid au Soudan représente une Vierge à l'enfant : Marie montre son Fils à l'Afrique. À ses côtés, à genoux, se trouvent Sainte Joséphine Bakhita et saint Daniel Comboni.

Le corps de Bakhita, d’après les témoignages recueillis à l’époque, reste tiède et souple jusqu’au moment de la fermeture du cercueil. Un père de famille, chômeur, demande, devant le cercueil d’avoir du travail : il retourne quelques heures plus tard, en racontant qu’il en avait trouvé. Les miracles commencent. En 1950, déjà, trois ans seulement après sa mort, le bulletin Canossien publie 6 pages de noms de personnes qui attestent qu’elles ont reçu des grâces par l’intercession de Bakhita.

Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l’Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.

Béatifiée le 17 mai 1992, elle a été canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.

Le pape dira à cette occasion : « Cette sainte fille d'Afrique, montre qu'elle est véritablement une enfant de Dieu : l'amour et le pardon de Dieu sont des réalités tangibles qui transforment sa vie de façon extraordinaire ».

Elle était spécialement prisée par le pape Benoît XVI, qui la mentionna dans son encyclique Spe Salvi.

Des pèlerinages sont organisés régulièrement à Schio afin de solliciter sa sainte intercession devant sa châsse.
Fête
Le 8 février, jour anniversaire de sa mort.

Source Wikipedia

 

PO150086

Fiche technique

Nombre d'affiches par exposition
1
Hauteur
100
Largeur
70

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