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Fils Prodigue de Rembrandt - avec texte : Revenez à moi... (sans "Carême")

32,80 €
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Fils Prodigue de Rembrandt - avec texte : Revenez à moi...
Poster tous supports, tous formats

 

Support : PAPIER 40x60cm
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Fils Prodigue de Rembrandt

Très connue, cette œuvre a souvent été reproduite. Elle sert souvent de support catéchétique pour aborder le sacrement de la réconciliation. Quelquefois, et même assez souvent, on n’en regarde qu’une partie, se concentrant sur le groupe extraordinaire du père et de son fils, oubliant les autres personnages. Le père Paul Baudiquey qui a longuement contemplé et commenté ce tableau écrit que, « pour lui, c’est le premier portrait "grandeur nature" pour lequel Dieu lui-même ait jamais pris la pose ». En effet, c’est bien ce groupe du père et de son fils qui attire l’attention et la retient longuement.

Rembrandt a une soixantaine d’année quand il peint cette œuvre. C’est un homme usé par les faillites et les deuils. C’est un homme sans fard, sans masque. Sa pâte picturale est à son image : brute, épaisse, creusée et recreusée, sans chercher à la rendre lisse. Rembrandt sait bien que la vie d’un homme n’est pas lisse, mais qu’elle a toutes les raisons d’être burinée au fil du temps. Cet homme qui pleure encore son propre fils, Titus, va mettre toute son intériorité à peindre ce père prodigue en miséricorde.

Un visage ridé et presque aveugle, aux yeux usés d’avoir guetté l’improbable retour.
Une stature arrondie, presque ovale, forme de mandorle d’un tympan roman, une stature de porche royal pour protéger l’enfant revenu.
Le père décrit par la parabole et peint ici par Rembrandt n’est pas un père rigide, drapé dans sa droiture, enfermé dans une justice de purs. C’est un Père qui ne cesse de descendre vers nous, de se pencher vers nous, de guetter nos pauvres pas pour retourner vers lui, surveillant inlassablement nos chemins. Et lorsqu’il a la joie de nous voir retourner, ne fût-ce que d’un pas, vers lui, il n’a de cesse de nous accueillir tout près de lui comme un Père de tendresse. On commente souvent cette œuvre en parlant des deux mains du père : l’une serait plus masculine, l’autre plus féminine. Peut-être n’est-ce qu’une opinion. Mais on observe la même part de féminité ou de maternité du père dans l’attitude du fils qui vient se nicher contre le ventre paternel, attitude convenant plus à une mère qu’à un père. Cet homme redevenu enfant vient s’appuyer contre les entrailles matricielles à qui il doit sa renaissance.

PO150024

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