Bienheureux Père Marie-Eugène de l-Enfant-Jésus
Bienheureux Père Marie-Eugène de l-Enfant-Jésus
Poster tous supports, tous formats
Ce dimanche 1er mai 1932, à Venasque, l’archevêque d’Avignon est venu célébrer la confirmation des enfants du pays dans le très ancien sanctuaire marial de Notre-Dame de Vie. La propriétaire des lieux vient d’offrir la maison au Père Marie-Eugène, un carme qui cherchait un endroit pour installer son petit groupe naissant.
Il faut l’autorisation de l’évêque. Mgr de Llobet donne des assurances. L’Institut Notre-Dame de Vie est fondé.
Henri Grialou, enfant, veut devenir prêtre et perçoit confusément qu’il porte une mission. La découverte de Thérèse de Lisieux en 1908, à 13 ans, lui ouvre des perspectives immenses. Mais c’est au retour de la Grande Guerre que son chemin se précise : au séminaire de Rodez, il lit une vie de Jean de la Croix, le réformateur espagnol du carmel. Découverte bouleversante, appel irrésistible. Il ne sait rien du carmel, mais il sait que Dieu veut l’y conduire pour suivre ce guide des sommets. À peine ordonné prêtre, le 4 février 1922, il entre au noviciat des carmes d’Avon.
Il définira la vocation comme "une harmonie entre l’être et la vie". On trouve sa vocation lorsque les aspirations profondes de l’être, dues au tempérament, l’histoire et la grâce de Dieu, pressentent qu’elles s’épanouiront dans le cadre de vie concret du sacerdoce diocésain ou d’une consécration au sein de telle famille spirituelle.
Au noviciat, il se plonge dans l’oraison qui "est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée". Les trois dispositions fondamentales pour attirer le don de Dieu et entrer dans la contemplation sont : le don de soi, l’humilité, le silence. Il s’y livre avec ardeur, et l’Esprit Saint l’entraîne dans les profondeurs de son mystère : "Au début de ma vie religieuse, je crois avoir été saisi par l’Esprit Saint, puis en plusieurs circonstances, d’une façon vigoureuse et absolument certaine".
L’Esprit Saint se fait alors connaître au Père Marie-Eugène comme "la lumière au sein de la Trinité sainte, l’amour unissant le Père et le Fils et l’agent de toutes les opérations d’amour de la Trinité sainte", écrira-t-il à un ami, le 2 avril 1923.
Vous aimerez aussi